Un atterrissage un peu brusque...

Les lumières multicolores m'aveuglèrent, tout autour de moi me paressait vague, j'étais complètement désorienté, tout mon corps me faisait mal, et je ressentais un léger picotement sur toute ma peau... Tout pris fin lorsque je heurtai brutalement le sable aride et brulant d'un désert... Je passai la main dans les cheveux pour en déloger le sable, puis, avec douleur pris appui sur le sol pour me relevé. Une fois lucide, et debout, je fis un tour sur moi même... Je semblais être dans un village en ruine, fantôme, il n'y avait même pas un chat... Et qui plus est, ce village devait, au vu des décors, se situer dans un désert, peut être en plein désert... Le sable s'étendait à perte de vue, et je perdis rapidement espoir de pouvoir me remettre à la marche aujourd'hui, car les vents fort qui balayaient les ruines annonçaient rien de bon... cela arrivait même vite, mon premier réflexe fut de chercher une bâtis en ruine, certes, mais qui pourrai me protéger du sable... Une sorte de tic me prit, j'avais des doutes d'un coup, alors je vérifiai que je n'avais rien laisser de l'autre coté de ce portail, qui maintenant, heureusement pour moi, avait disparut à peine avais-je finis de le traversé... Rien de me manquait, alors je repris ma recherche malgré le vent qui me fouettait le visage... Mais à l'angle d'une rue, enfin, d'un des axes du village j'aperçu une silhouette sortant du début de tempête de sable... elle était suivit d'un petit animal volant, mais je n'arrivai à détailler, ni l'un, ni l'autre.... Alors sur un air méfiant et sûr, je dégainai mon épée, ma garde en place, je lançai haut et fort :

"Pas un pas de plus ! Je veux voir votre visage avant ! "

Il soupira en se levant de derrière un mur. Une semaine plus tôt, alors qu'il était à Shamballa, il avait rencontré un riche marchand qui s'était montré très intéressé par ses talents. Il lui avait même présenté sa fille: une fillette de cinq ans, clouée au lit par une maladie très grave, et qui pourrait être mortelle d'ici trois mois. Senn l'avait rapidement examinée, et reconnu le mal qui la rongeait. Il connaissait évidement le moyen de la guérir, mais les ingrédients étaient rares, surtout l'un d'eux. Il devait trouver une rose des sables, un cristal rare qu'on ne trouvait que dans le désert et qu'aucun marchand ne pouvait trouver. Pour en obtenir une, il aurait besoin de se rendre en personne à Ardor. Bien sûr, le marchand avait immédiatement accepté de lui payer le voyage, ainsi qu'un prix d'avance, qui lui avait permis de réparer Fierkragg et de préparer quelques potions en prévision du périple. Et maintenant, il venait d'arriver dans ce village en ruine, juste au moment où une tempête de sable se déclarait. Il devait immédiatement trouver un abri. Il venait d'en apercevoir une quand un homme sur le chemin brandit sa lame dans sa direction et lui hurla un ordre. Mais à travers le gémissement de la tempête, il n'en entendit qu'une partie. L'homme semblait le menacer. Instinctivement, il se cacha derrière un mur et dégaina son pistolet. Il avait de quoi tirer trois coups avant d'être à cours de munitions.

"Qui êtes vous! Et que faites-vous ici!"

Il avait crié aussi fort que possible, espérant que ses propos ne seraient pas déformés par le bruit ambiant. Il jeta ensuite un coup d'oeil dans sa besace, pour vérifier les potions qu'il avait: deux fioles de soins, trois d'explosif, et une potion de gel instantané. Fierkragg, lui, voletait toujours en observant le sol. La tempête était de plus en plus forte, et il ne pourrait plus tenir très longtemps. Il devait rejoindre l'abri au plus vite.

"Posez votre arme, et approchez! Je veux juste discuter!"

Je soupirai, l'homme se mit à couvert derrière un mur, et malgré la tempête qui approchait, je distinguai une de ces armes à poudre qui s'avérait être bien rependue dans les mondes que j'avais visité. Je m'approchais lentement, en restant hors de vue, épée en avant, jusqu'à ce que je me retrouve contre le mur, de l'autre coté, je le savais, il y avait un homme armée, du moins, j'en étais sur, mais, si ce n'était pas un humain, mais une de ces créature... Si c'était le cas, je n'aurais pas vraiment d'arme pour l'affronter, et encore une fois, ma seule options, la fuite, mais vu ce qui s'annonçait...

Je pris un profonde inspiration, je n'avais plus trop de choix, de même, cela ne pouvais pas être un de ces monstre, non, sinon, je serai surement déjà mort, ou du moins, m'aurai t-il déjà attaquer... Je fis un bon rapide par l'autre coté du mur, ce dernier n'étant qu'une ruine, il me fut facile de le contourné, je me retrouvais maintenant avec un humain en face de moi, le bout de la lame de mon épée sous la gorge... Je le regardai un bon instant, et rengaina mon arme...

"Vous voyez, faut pas avoir peur, je voulais juste voir votre visage... "

Je fis un petit sourire pour essayer de détendre l'homme en face de moi qui semblait cramponner à son arme, et légèrement stresser.

"Ceux qui veulent un abri me suivent ! "

Je me mit en marche lentement, regardant si l'humain me suivait... Ma destination, une bâtisse robuste, qui semblait avoir survécue au temps...

A travers le rugissement du sable, il n'entendait rien, mais comme rien ne semblait venir, il devina que quelque chose se préparait. Il passa son arme dans la main gauche, par prudence. Il était toujours plus habile de sa main droite, et surtout il incantait plus vire avec le bras de ce coté. Quand l'autre surgit, et colla sa lame sous sa gorge, il ne s'en rendit pas compte, mais il avait le canon collé au cœur, et en une fraction de seconde, il aurait été ralentit au point d'en être plus inoffensif qu'une souris. Mais le simple fait d'être ainsi menacé le mettait mal à l'aise. Finalement, l'autre retira son épée, et pris la direction de l'abri. A peine s'était-il éloigné que Senn claqua des doigts. N'obtenant aucun résultat, il recommença jusqu'à ce que son homoncule vienne enfin nicher sur son épaule. Ensuite, il suivit sa nouvelle rencontre. Il était décidément trop sûr de lui, trop arrogant. Il devait avoir l'habitude d'être obéi, qu'on cède au moindre de ses mots sans rien dire. Lui apprendre la vie serait presque une bonne action.

Ils entrèrent presque au même moment, l'alchimiste passant deuxième. Il remit en place ce qui semblait servir de porte, et sortit son arme dès que l'autre fut un peu éloigné. Ainsi, il bloquait la seule sortie, et était assez loin pour ne pas craindre une épée.
"Écoute-moi bien, mon gars. Je ne sais ni qui tu es, ni d'où tu viens. Et je m'en moque un peu. Je ne suis pas venu ici pour qu'un gus dans ton genre me donne des ordres. Tu as l'air de quelqu'un qui a l'habitude qu'on t'obéisse, mais ici, tu es seul, et en position de désavantage. Je ne te veux aucun mal, et je n'ai pas l'intention de tirer, mais croit bien que sinon, tu serais mort. Alors apprend ta place et l'humilité. Va falloir qu'on cohabite, du moins le temps que la tempête soit calmée."
Sur ce, il rangea son arme. Son intention n'était absolument pas de provoquer un conflit, juste de mettre la situation au point.

Les paroles me firent sourire, moi, habitué à donner des ordres, non, j'en recevais, c'est plutôt que j'étais de mauvais humeur, mais je me demandais si la tempête n'avais pas jouer en faveur d'une erreur de compréhension, sur ce, je me retournai, il avait ranger son pistolet, qui n'aurai de toute évidence, pas fais grand chose sur moi. J'aurai eu le temps de lui trancher la gorge avant que ma régénération ne prenne place dans la suite des évènements, l'autre semblait vouloir mettre les choses au clair.

"Ok mon gars, on se calme, le seul ordre que je t'ai donner, c'était de me montrer ton visage, tu n'a que faire de ma vie, très bien, je vais bref pour toi, je suis poursuivit, pas par les forces de l'ordre d'un quelconque monde, ou plus ou moins, mais par des abomination qui on massacré mon peuple comme tant d'autre, s'ils me poursuivre ? parce que je leur ai fais de sales coup en représailles... Je suis arriver en plein milieu de se village, par un portail surprise, et en te voyant arriver, j'ai cru, de loin, que tu était l'un d'eux. Et ensuite, pour ton information, non, je ne suis pas habituer à donner des ordres, au contraire, chez moi, j'en recevais, tu as souhaités mettre les choses en claire, on met les choses au clair, comme ça, cela nous permettra surement de cohabiter dans de meilleurs conditions "

J'espérais qu'il ne prenne pas mal cette réplique, sur ce je lui fit un sourire rassurant, et je jetai un coup d'oeil à la fenêtre que je m'empressai couvrir. Pour enchainer sur un autre sujet, je repris la parole sur un ton légèrement ironique.

"Tu pourrai me dire que sur quel monde merveilleux je suis tombé ? et par la même occasion, te nommer, si on doit cohabiter ensemble, autant qu'on sache comment s'appeler l'un l'autre. "

Une fois de plus, la réponse de l'autre transpirait la suffisance et presque le mépris. Aucune chance qu'il devienne ami avec une personne comme ça. Mais enfin, il n'avait pas tenté de le tuer ni de le blesser, alors qu'il aurait pu. Il n'avait aucune raison valable de s'en prendre à lui, sinon l'antipathie qu'il lui inspirait. Il poussa un soupir avant de répondre.
"Tu viens d'arriver dans un village en ruine du désert, dans notre monde d'Agartha. Et si tu viens d'un monde en guerre, alors notre monde est le pire que tu aurais pu trouver, étant donné qu'il sert de champ de bataille aux pires créatures du bien et du mal, dans une vision manichéenne des choses. Si tu recherche la paix, comme j'ose l'espérer pour toi, alors repars comme tu es venu. Mais si au contraire tu cherche des alliés puissants où des ennemis dangereux, tu ne pourrais pas être à un meilleur endroit. A toi de voir ce que tu veux."
Il dirigea son regard vers le plafond. Malgré la tempête, le bâtiment semblait tenir le choc. Et puis, il devait essayer de comprendre. Il était en guerre. A la guerre, même les hommes les plus justes n'étaient plus des hommes. Il devait juste essayer de comprendre et de passer outre.
"Enfin, pour le moment, on est dans la même galère, alors il vaut mieux éviter de se tirer dans les pattes. Je m'appelle Senn, je suis un alchimiste. Et contrairement à toi qui n'a pas eu le choix de la destination, je suis volontairement venu m'enterrer dans ce désert. Et pour une chose bien moin noble que la survie où la vengeance. Encore que j'estime peu l'un comme l'autre, et encore moins la guerre."

Je souris, je commençais enfin à m'entendre avec mon compagnon, de toute évidence, il avait l'air paumer quand je l'ai vu, j'avais donc déduit, comme il l'a dit lui même, qu'il était clairement venu chercher quelque chose, moi, c'était un refuge que je cherchais, même, si me battre pour l'obtenir, je devais.
Je pris alors la parole à mon tour, étant donner que cet alchimiste, ce qui pourrai expliquer son arme, s'était présenter, je me devais d'en faire de même.

"He bien, Senn, Ravi de faire ta connaissance, je m'appelle Alain, je viens, de ce qu'on pourrai appelé, un monde mort, vu que j'ai été le dernier à le quitter..., qu'Agartha, soit un monde de guerre, ou non, cela ne change rien pour moi, il ne savent surement que je suis sur ce monde là, et encore devraient-ils savoir qu'il existe, donc, tant qu'ils ne sauront pas que je suis sur ce monde là, je resterai sur ce monde là, partout où ils ne seront pas, et où je serai, je pourrai prendre un peu de vacances... après quelques années à être traquer comme du gibier... ça me fera pas de mal "

Sur mes paroles, je pris un air détendu et m'assit sur le sol, le dos contre un mur, à regarder mon compagnon d'un air mélancolique, cela tellement longtemps que n'était pas rester discuter avec quelqu'un, sauf si ce n'est pour avoir des renseignements sur mes chasseurs...

"Et en tant qu'alchimiste, tu es venu chercher quoi ici, dans le désert ? "

Visiblement, il avait l'air détendu. Il devait se sentir à l'abri. Mais dans son discours, il parlait régulièrement de "ils", sans préciser qui ils étaient. Un mystérieux poursuivant, qui semblait avoir tué son monde. Une véritable armée, donc. Mais enfin, il lui avait posé une question, il était donc de son devoir d'y répondre. Il fit quelque pas vers les planches qui servaient de porte. A travers les trous, on pouvait voir le sable tourbillonner, et le mur en ruine qui n'était que deux mètres plus loin était aussi bien dissimulé que si toute lumière avait disparue. Il se retourna, et s'assit au coté de son compagnon d'infortune.
"Et bien, je cherche une roche rare, une rose des sables. On n'en trouve que dans ce damné désert, et grâce à elle, je pourrais préparer la potion qui guérira la fille de mon commanditaire. Et oui, je ne suis ici que pour le business. Après tout, j'ai besoin d'argent pour survivre dans ce monde mercatique, et sauver une fillette de cinq ans de la maladie n'a rien d'un péché. Je suis plutôt fier de mon métier. D'ailleurs, si une potion précise t'intéresse, je crois que j'aurais le temps de la faire. Ce n'est pas comme si nous n'étions pas cloués dans cinq pauvres mètres carrés."
Même à travers ces murs, il entendait le vent mugir, et une crainte lui passa alors dans l'esprit. La maison était bâtie à même le sable, alors rien n'empêchait les créatures souterraines, tels les vers des sables, de venir les tuer... Il écarta cette pensée rapidement, pour ne pas sombrer dans la panique.
"Mais au fait, tu as parlé de personnes qui auraient détruites ton monde. De qui s'agit-il, et comment peuvent-ils avoir le pouvoir de détruire un monde? Seuls les dieux en sont capables. Et ici, toutes leurs tentatives, pourtant nombreuses, ont échouées."

Je souris à sa question, seul les dieux pouvaient détruire un monde... mais si un monde n'avait pas de dieux, comment pouvais t-il avoir été créer, à vrai dir, je n'en savais rien moi même... je n'étais pas la lors de la construction d'Anaztoza, elle formait à elle seule notre monde...

"Ceux qui me poursuivent sont appeler les Jeldaris, d'autres les nomment les troupe de la mort, les montres élémentaires, et toutes sortes d'autres noms, mais ces derniers sont les plus connus... Nous étions pas leur premier peuple, nous savions que nous ne serions pas leur dernier... on pensait pouvoir les repousser, pendant la première semaine, l'enceinte extérieur à parfaitement tenu, et nous contenions facilement leurs assauts, mais, un de ces gars, qu'ils vénère, appelé les éthérés, enfin, à ce que j'ai compris, a, par un tour de passe passe, détruit notre porte d'entrer Nord, créant une belle ouverture, personne n'a su ce qui s'est passer.... Tout a alors rapidement changé, nous étions plus maître de la ville, la seule options qui nous restait, était de les repousser le temps de l'évacuation entière de la cité, et ensuite de fuir nous même... Anaztoza ne serai jamais sous l'oppression des Jeldaris, comme le disaient nos généraux... alors pendant l'évacuation, ils ont l'idée de placer des charges magiques dans toute la ville, les soldats comme moi on juste eu le temps d'évacuer avant les détonations. C'est pour ça qu'ils me poursuivent, et peut être les autres, s'ils ont survécu, parce que nous leur avons pas céder Anaztoza et qu'ils ont perdu plusieurs éthérés dans l'explosion. De toutes façons, ils ne sont pas prêt de tomber sur ce monde, j'en ai visiter tellement.....

Pour répondre à ton étonnement concernant les dieux, Anaztoza n'a pas été faites par les dieux, mais par mon peuple d'autrefois, et jamais nous n'avons vénéré de dieu..."

En entendant son récit, l'alchimiste se montra intéressé. Un monde sans dieux, créé par les hommes. Si c'était possible , alors peut-être qu'un jour, des hommes se fabriqueraient leur propre monde, un monde calme et sans ces guerres absurdes... Mais cette idée n'était qu'une pauvre utopie qu'il savait irréalisable. La haine et le conflit existaient depuis la nut des temps, et seraient encore présent le jour de sa chute. Il devait se faire à cette idée.
Un autre point avait attiré son attention. Dans son imaginaire, un monde sans dieu avait toujours signifié un monde sans guide, un monde de ruine et de mort. Sans entités supérieurs, bien vite les peuples auraient perdus leurs cohésions, et auraient sombré dans l'anarchie. Alors un homme pouvait assumer ce rôle de maitre et de pilier de voute?
"Et bien, en tout cas, dans ce monde, je te garantie qu'il y a des dieux. Et si certains préfèrent rester dans des plans différents, certains interviennent, et marchent aux cotés des mortels qui ont leurs faveurs. Et il existe des créatures qui sont les égales des dieux. Les titans et les enfants du chaos. Ils se sont livrés un combat monstrueux, une guerre qui a englobé tout ce pays, il y a dix ans. Bien entendu, puisque nous sommes ici, les enfants du chaos et les serviteurs du bien ont gagné. Enfin, du bien... C'est très relatif. Depuis, ces terres se remettent, lentement, des combats et de la mort. Et dans l'ombre, les combats continuent. Si ce monde te convient où t'intéresse, je ne crois pas pouvoir fuir tes questions pour le moment."
Sur ce, il sortit un vieux manuel, et commença à le lire. C'était un traité d'alchimie avancée, et il avait oublié certaines notions à force de ne pas les appliquer.

Je me relevai, et par ennui, commençai à tourner en rond dans cette petite pièce, je réfléchissais à ce que j'allais faire, trois options, comme toujours se présentaient à moi dans ce genre de situation, fuir, mourir, ou rester... fuir pourrai éviter qu'ils arrive jusqu'à ce monde, mourir, se suicider.... pour mettre fin au souffrance, enfin, rester, tenter de rebâtir sa vie... moi ça me serai impossible, j'en viendrais jamais à bout, et cela faisait longtemps que j'avais pensé à la mort, qu'elle me traquait, silencieuse, à tous mes pas, derrière chaque regard de la part de ces monstres....

Je jetai un oeil au travers d'une fente, et à vrai dire, je n'entendais plus un bruit, la tempête s'était elle calmée, il me le semblait, lentement, j'ouvris la porte... dehors, il faisait clair, et une bouffée d'air chaud s'engouffra dans la pièce... je fis demi tour, sans vraiment prêter attention à Senn, ramassai mes affaires, et parti, avant de m'en aller, je lançai de brève paroles à mon compagnon...

"Je crois que le mieux serait que je ne reste pas, votre monde a déjà bien des problèmes, rajouter le mien serait la goutte d'eau débordante du vase je pense... sur ce, étant ravi d'avoir fait ta connaissance, je te dis adieu Senn"

Je disparus à travers l'entrebâillement de la porte, et m'enfuis dans les sables brulant du désert...

Finalement, dès que la tempête fut calmée, son compagnon partit, définitivement, en lui adressant à peine un adieu. Il n'eu pas même le temps de répondre, mais à quoi bon? Jamais il ne le reverrait, ni ne reverrait une de ses connaissances. Les mondanités ne sont utiles qu'à entretenir une image, où des relations durables, et ni l'un ni l'autre ne serait changé par cet homme. Il rangea son livre, remis son sac sur l'épaule, et sortit. Fierkragg le suivit, et rapidement, ils reprirent leurs recherches. Eux n'en avaient pas encore fini avec ce désert, et seraient probablement encore là à la prochaine tempête...